La liste des conditions liée à l’approbation de la révision du plan de secteur pour le projet de Holcim d’ouverture de carrière est très longue. Quinze points, et tous en gras !
Histoire que le gouvernement wallon et le ministre Henry (Écolo) ne les manquent pas. Ce dernier avait dit qu’il allait marquer son accord avant que les communes ne débattent et que les riverains ne s’expriment.
“Alors, fallait-il s’entêter ou être plus stratège ?” , interroge le Premier échevin, Paul-Olivier Delannois (PS). Dans les cordes régionales, le collège a opté pour la deuxième idée.
La liste de conditions retient les demandes des riverains : réduire les heures d’extraction, établir des astreintes en cas de non-respect des seuils de nuisances et des heures d’extraction, établir une expertise des biens concernés de la nouvelle zone d’extraction, instaurer un moratoire sur le bassin carrier à la suite du projet de Holcim…
L’opposition MR-Écolo approuve cette liste. “Mais il faut encore défendre politiquement ces conditions”, lance la chef de file MR, Marie-Christine Marghem.
Pour la conseillère Marie-Christine Lefebvre (Écolo), “Holcim aurait pu trouver la matière dont elle avait besoin pour son usine d’Obourg en exploitant le gisement de la rive droite de l’Escaut. Aujourd’hui, ils nous disent que ce n’est plus possible. Leurs arguments paraissent convaincants mais ils se sont mis eux-mêmes dans cette situation”.
Et d’ajouter : “c’était pourtant une décision de bon sens, comprise de tous, que de rester rive droite, respectant ainsi un accord historique, passé en 1974” .
Enfin, les élus se montrent insatisfaits quant aux répercussions en termes d’emploi dans la région. Mais il est aussi certain que les riverains ne veulent pas d’une nouvelle cimenterie dans leur paysage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire